Forum de Paris pour la Paix : des annonces trop timides de la France pour garantir un accès universel aux outils de lutte contre la Covid19
Paris, le 12 novembre 2020
Paris, le 12 novembre 2020
En amont de futures échéances décisives telles que l’Assemblée mondiale de la santé et le G7, le Collectif Santé Mondiale publie un document de recommandations afin de demander à la France de porter un plan de réponse sanitaire mondial ambitieux pour lutter contre le Covid-19.
La réponse sanitaire mondiale à la Covid-19 a fait l’objet d’une première estimation par les Nations unies et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La juste part de la France à ces plans est estimée à au moins 14,5 milliards d’euros. Le soutien de la réponse sanitaire à la Covid-19 dans les pays les plus pauvres, notamment africains, doit se faire sous forme d’argent additionnel et sous forme de dons.
Ce volet international de la réponse française à la Covid-19 devra être mise en œuvre selon ces principes :
Les défis auxquels le monde fait face pour lutter contre la pandémie de Covid-19 mettent en lumière le résultat de plusieurs décennies de sous-investissement dans les secteurs publics sociaux et sanitaires et les insuffisances des systèmes de santé. La réponse de la France doit se construire et se décliner autour des six piliers des systèmes de santé :
Investir dans le financement de la santé de manière significative et durable
Leadership et gouvernance
Garantir la continuité de l’accès aux services de santé essentiels
Les ressources humaines en santé
Accès aux médicaments et produits de santé
Informations et données
12 décembre, Journée internationale de la couverture sanitaire universelle, ou CSU. Si la CSU représente la situation où toutes les personnes peuvent avoir accès à tous les services de santé dont elles ont besoin sans se heurter à des difficultés financières au moment de les payer, nous en sommes encore loin. Aujourd’hui, près d’un milliard de personnes n’ont pas accès aux services de santé de base et plus de 100 millions de personnes basculent chaque année dans la pauvreté en payant les soins de santé dont elles ont besoin. La majorité du total des dépenses de santé des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire ne provient pas de l’Etat, ni même des bailleurs internationaux, mais directement des particuliers et des familles qui déboursent de leur poche les frais nécessaires au moment des soins.
Lire l'article« D’ici à 2030, mettre fin à l’épidémie de sida » c’est ce à quoi s’est engagé l’ensemble des Etats membres des Nations unies en septembre 2015. Utopiste ou simplement optimiste ? La question de la faisabilité de cet objectif se pose et nous interroge sur les besoins nécessaires à son accomplissement.
Lire l'articleLes 4 et 5 octobre dernier, le Mouvement français pour le Planning Familial, en partenariat avec Médecins du Monde et Equilibres & Populations, a accueilli la conférence annuelle du réseau européen EuroNGOs pour les droits et la santé sexuels et reproductifs (DSSR).
176 représentant-e-s d’organisations de la société civile, d’agences des Nations unies, de gouvernements européens, et notamment français, se sont réuni-e-s pour échanger et identifier des solutions aux défis liés à la mise en œuvre du Programme de développement 2030. Un an après le lancement des Objectifs de Développement Durable (ODD), la conférence s’était donné comme objectif de renforcer la mobilisation de la société civile et l’engagement des Etats – notamment européens – pour les droits, la santé des femmes et l’égalité de genre.
Lire l'articleChaque année, du 1er au 7 août, se tient la Semaine mondiale de l’allaitement maternel dans plus de 170 pays. Elle vise à promouvoir cette pratique bénéfique à la santé des nourrissons.
Cette semaine commémore la Déclaration « Innocenti » signée par l’UNICEF et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en août 1990 et visant à protéger, encourager et soutenir l’allaitement maternel. L’OMS recommande aux mères d’allaiter exclusivement leurs nourrissons jusqu’à l’âge de six mois, et de poursuivre en y associant une alimentation de complément jusqu’à l’âge de deux ans au moins.
Lire l'articleChaque année, le 11 juillet célèbre la Journée mondiale de la population, organisée depuis 1989 par le Fonds des Nations unies pour la Population (FNUAP). Cette journée a pour but de rappeler que les questions de population sont au cœur de la lutte contre la pauvreté et de la promotion du développement durable. En effet, les dynamiques démographiques – croissance de la population, vieillissement de la population, migration et urbanisation – influencent tous les aspects du développement humain, économique et environnemental.
La Conférence internationale sur la population et le développement qui s’est tenue au Caire en 1994 marque la reconnaissance internationale du rôle fondamental du respect et de l’investissement dans les droits des femmes et des filles comme enjeu de développement durable. L’accent a été mis sur l’importance de la santé sexuelle et reproductive et la planification familiale comme conditions préalables à l’autonomisation des femmes. Cette reconnaissance a permis de nombreuses avancées, comme notamment une baisse de la mortalité maternelle de 45% entre 1990 et 2015.
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