Lors du récent sommet en Allemagne,
les Etats du G7 ont décidé de ne pas renouveler l’initiative de Muskoka alors que d’immenses défis demeurent pour garantir l’accès des femmes et des enfants à des soins de santé de qualité. A ce jour, la France n’a pas non plus annoncé d’engagement contraignant et multi-annuel garantissant la poursuite et la consolidation des investissements ; depuis 2010, elle consacrait chaque année 48 millions d’euros via le canal bilatéral et 52 millions d’euros via le canal multilatéral. Cela représentait la principale source de financement de l’aide française pour la santé des femmes et des enfants.
L’aide publique au développement française baisse et les subventions sont les premières touchées. Dans ce contexte, nous craignons un recul des ambitions de la France qui ne sera plus capable de financer la santé des femmes et des enfants au même niveau qu’en 2010-2015. Le Collectif Santé 2015 demande au gouvernement français de sécuriser ces financements à hauteur de 100 millions d’euros par an et de prendre un engagement multi-annuel pour pérenniser les impacts des programmes.
Partie 1 : Pour une meilleure intégration des droits en matière de santé sexuelle et reproductive (DSSR) et de la nutrition dans le continuum des soins