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Préparation pour une sodomie

Comment réussir sa première sodomie ?

La sodomie, c’est un sujet qui suscite autant de curiosité que de questions. Beaucoup en parlent, certains fantasment, d’autres hésitent à franchir le pas : peur de la douleur, de l’inconnu, ou simplement envie de vivre une expérience différente à deux. Comme souvent en sexualité, il y a beaucoup de mythes, de fausses idées et parfois un manque cruel d’informations concrètes. Pourtant, avec quelques repères et un vrai dialogue, cette première fois peut devenir une découverte sans malaise ni regrets, placée sous le signe du respect et du plaisir partagé.

EN BREF, ce qu’il faut savoir avant sa première sodomie

  • Un consentement mutuel, exprimé et entendu, est la première clé de l’expérience
  • Prendre le temps des préliminaires et bien lubrifier sont essentiels pour limiter l’inconfort
  • Mieux vaut avancer à petits pas, en écoutant ses sensations, plutôt que de “vouloir réussir” la première fois
  • L’hygiène, le dialogue, la douceur et la patience sont vos meilleurs alliés
  • Protéger sa santé : usage du préservatif, prévention des IST et nettoyage des jouets éventuels sont incontournables
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Avant de se lancer : dialogue, consentement et préparation

Avant toute chose, la sodomie ne se vit jamais par défaut. Le plus important reste d’en parler en amont, dans un cadre détendu. Exprimer ses craintes, ses attentes, dire clairement ce qui plaît, ce qui rebute ou inquiète. Ce type d’échange ouvre la porte à une confiance mutuelle : chacun doit se sentir libre d’avancer, de faire machine arrière ou de proposer autre chose, sans pression ni chantage affectif. Le consentement ne se donne pas une fois pour toutes, il se renouvelle à chaque étape.

Se préparer, c’est aussi penser à son corps : aller à la selle avant, prendre une douche, choisir un moment où l’on se sent détendu. Certains préfèrent éviter les repas copieux, d’autres trouvent rassurant d’utiliser un gant ou un peu d’eau tiède pour une toilette plus poussée. Rien n’est obligatoire, tout est affaire de confort personnel.

Les clés pour une première expérience réussie

Lubrifiant et plug anal

Prendre le temps des préliminaires change la donne : plus l’excitation et la détente sont au rendez-vous, plus le corps accueille la nouveauté. Massages, caresses, baisers, jeux manuels, stimulation anale douce (extérieur, puis éventuellement doigt bien lubrifié) : chaque étape prépare l’entrée.

Le choix du lubrifiant est capital. Contrairement au vagin, la zone anale ne produit aucune lubrification naturelle. Il faut donc utiliser une quantité généreuse de lubrifiant à base d’eau (compatible préservatif) ou silicone (longue tenue, mais pas avec jouets en silicone).
Oublier ce point, c’est s’exposer à l’inconfort, voire à la douleur ou aux micro-lésions.

La pénétration ne doit jamais être brutale. On commence doucement, en restant à l’écoute. Si la moindre douleur survient, on fait une pause, on reprend les caresses, on réajuste le lubrifiant. Il n’y a aucune urgence à tout faire d’un coup : parfois, la première fois s’arrête à l’exploration manuelle, et c’est déjà un pas important.

Certaines positions sont plus confortables : allongé sur le côté, l’un derrière l’autre, permet de garder le contrôle et de relâcher les muscles. La position sur le dos, bassin surélevé par un coussin, peut convenir aussi, tout comme la position à quatre pattes (mains et genoux), à condition d’y aller lentement. Chacun teste, adapte, échange sur ses sensations.

Hygiène et sécurité : toujours utiliser un préservatif (risques d’IST, bactéries), même entre partenaires stables, et changer de préservatif si alternance pénétration anale/vaginale. Nettoyer les sextoys avant/après usage, et ne jamais “improviser” avec des objets non prévus pour le corps.

Questions fréquentes et idées reçues

Est-ce que ça fait mal ?
Une gêne au début est fréquente, mais la douleur ne doit jamais s’installer. Si c’est le cas, on arrête, on s’écoute, on remet à plus tard. L’important, c’est la progression : le muscle anal se détend à mesure qu’il se sent en confiance.
Certains ne ressentent jamais de douleur, d’autres mettent plusieurs essais à trouver ce qui leur convient.

Y a-t-il du plaisir ?
Le plaisir anal existe, pour tous les sexes : la zone est riche en terminaisons nerveuses. Chez certains hommes, la stimulation de la prostate peut décupler les sensations ; chez la femme, l’anus et les tissus environnants sont aussi réceptifs à la caresse et à la pression. Mais ce plaisir n’est jamais garanti : il dépend de l’état d’esprit, de la détente, du contexte, du partenaire. Le plus important reste d’explorer sans se fixer d’objectif, d’être ouvert à l’expérience, pas à la performance.

Quels sont les risques ?
Outre la douleur (rare si tout est fait dans le respect), le risque principal est infectieux : bactéries, virus, micro-lésions qui favorisent le passage des IST. D’où l’importance du préservatif et d’une hygiène simple mais stricte.
Un autre risque concerne les fissures ou les hémorroïdes si l’anus est déjà fragile : là encore, avancer à son rythme et consulter si besoin.

Peut-on avoir un accident “propreté” ?
La peur de la selle est fréquente, mais un transit habituel, une douche avant et un peu de préparation suffisent à rassurer. La plupart du temps, il n’y a pas de mauvaise surprise. Éviter les laxatifs, manger normalement la veille et privilégier le dialogue si l’angoisse persiste.

Conseils concrets et erreurs à éviter

  • Ne jamais se lancer sous pression, ni pour “faire plaisir” à l’autre : l’envie doit être partagée.
  • Tester les gestes à deux mains avant toute pénétration : connaître ses propres réactions aide à guider son partenaire.
  • Abuser du lubrifiant plutôt que d’en manquer : mieux vaut trop que pas assez.
  • Ne pas sauter les étapes : commencer par les caresses, la stimulation externe, l’exploration digitale.
  • Garder le contrôle sur le rythme : c’est toujours la personne qui reçoit qui décide d’avancer ou de faire une pause.
  • Changer de préservatif ou se laver les mains entre les différents orifices pour éviter les infections croisées.
  • Savoir que le plaisir est possible, mais ne pas en faire une injonction : certains aimeront, d’autres moins, c’est normal.

Un exemple vécu par de nombreux couples : après plusieurs tentatives ratées, ils finissent par se détendre, abordent la chose comme un jeu, rient de l’embarras ou de l’échec, puis finissent par trouver leur manière de faire. Ce n’est jamais linéaire, et c’est souvent bien plus simple que ce qu’on imagine, une fois le cap franchi.

À retenir

La première sodomie ne se vit pas comme un défi, mais comme un moment de confiance, d’écoute, et d’ouverture à la découverte. On avance à son rythme, on communique, on ose dire ce qui plaît ou ce qui gêne, et on se rappelle que le plaisir ne se mesure pas à la performance, mais à la complicité et à l’envie partagée. Rien n’est jamais obligatoire ni figé : il suffit parfois d’essayer, d’adapter, ou de remettre à plus tard, sans se juger.
Ce qui compte, c’est l’expérience vécue à deux, dans la douceur et le respect de chacun.

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Collectif Santé Mondiale
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