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Un genou qui tire, coince ou grince à chaque mouvement, ça n’a rien d’exceptionnel. Entendre « j’ai mal au genou quand je le plie et déplie » revient chaque semaine dans de nombreux échanges, que ce soit au travail, dans le sport, en famille ou lors d’une simple marche. La douleur peut surprendre au réveil, s’installer après un faux mouvement ou se révéler insidieusement au fil des jours. Rarement anodine, elle signale toujours que l’articulation a quelque chose à raconter.
Ce type de douleur, apparu sans choc majeur, cache rarement un seul coupable. Par expérience, la liste des causes reste vaste, mais certains profils dominent largement.
Le ménisque, ce coussinet qui amortit les mouvements, est souvent en cause. Une fissure, même légère, provoque des douleurs lors de la flexion ou de l’extension, surtout si le genou « accroche » ou craque. Le cartilage usé (arthrose) donne aussi ce ressenti, surtout au lever ou après une période d’inactivité.
Il arrive aussi que la tendinite du tendon rotulien ou de la patte d’oie, liée à un excès de sport ou de marche, s’installe en sourdine. Certains ressentent un point précis, d’autres une gêne diffuse à chaque mouvement. Dans d’autres cas, moins fréquents mais à surveiller, le mal au genou quand on le plie et déplie s’accompagne de chaleur, de gonflement ou de rougeur. Il faut alors évoquer une origine inflammatoire : arthrite, infection, voire une maladie systémique qui dépasse la simple usure mécanique.
L’arthrose figure parmi les causes principales de douleur au genou lorsque l’on plie et déplie l’articulation. Ce phénomène d’usure du cartilage, souvent progressif, touche surtout après 50 ans mais peut apparaître plus tôt chez certains profils actifs. À chaque mouvement, l’absence partielle ou totale de “coussin” entre les os provoque des frottements et des micro-inflammations. Le ressenti est souvent celui d’une gêne ou d’une douleur qui s’intensifie en marchant, en montant les escaliers, ou après une longue station assise. Parfois, des craquements ou une raideur matinale ajoutent au tableau, rendant les premiers pas difficiles. Même si l’arthrose évolue lentement, elle reste source de handicap dans la vie quotidienne si elle n’est pas prise en charge à temps.
Le ménisque, petit cartilage en forme de croissant situé à l’intérieur du genou, joue un rôle d’amortisseur lors de la flexion et de l’extension. Lorsqu’il se fissure ou se déchire, souvent à la suite d’un mouvement brusque ou d’une rotation excessive, la douleur s’invite à chaque pliage et dépliage. Cette gêne peut s’accompagner d’une impression d’accrochage, voire d’un blocage temporaire du genou. Ce type de lésion n’est pas réservé aux sportifs : un simple faux mouvement peut suffire. À la longue, certains rapportent une sensation de faiblesse ou d’instabilité, rendant la descente des escaliers ou la reprise du sport délicate.
Les tendons du genou, et en particulier le tendon rotulien ou ceux de la patte d’oie, sont sensibles aux efforts répétés ou aux postures prolongées. La tendinite, ou inflammation de ces tendons, provoque des douleurs localisées qui se réveillent à chaque flexion ou extension. Souvent liée à une reprise sportive intense, à des mouvements inhabituels ou à un surpoids, la tendinite se manifeste par une gêne vive, un point douloureux précis et parfois un léger gonflement. Le mal au genou quand on le plie et déplie lié à une tendinite régresse habituellement avec le repos et des soins adaptés, mais peut devenir chronique si l’effort n’est pas adapté.
Le syndrome fémoro-patellaire touche plus volontiers les personnes pratiquant la course, le vélo, ou ayant des antécédents de désaxation de la rotule. Ici, la douleur se situe plutôt à l’avant du genou, et s’aggrave lorsqu’on s’accroupit, monte les escaliers ou reste longtemps assis genou plié. La gêne est parfois sourde, parfois très vive, et peut donner l’impression que la rotule “frotte” ou n’est pas bien alignée. À force, le simple fait de plier ou de déplier le genou dans certaines positions devient désagréable, au point de limiter les activités sportives ou professionnelles.
Les douleurs du genou qui surviennent lors de la flexion et de l’extension peuvent aussi révéler une inflammation articulaire : arthrite, rhumatisme inflammatoire ou même infection. Ces situations se reconnaissent souvent à la présence d’un gonflement, d’une chaleur locale, d’une rougeur et parfois de fièvre. Ici, la douleur ne dépend pas toujours des efforts : elle peut gêner au repos, réveiller la nuit et rendre toute mobilisation difficile. L’inflammation articulaire impose d’agir vite, car elle peut endommager durablement l’articulation si elle n’est pas diagnostiquée à temps.
Pour beaucoup, le mal au genou quand on le plie et déplie apparaît progressivement, au fil de l’utilisation, et régresse avec le repos. Mais il arrive que la douleur prenne un tournant plus inquiétant : un blocage soudain, l’impossibilité de tendre ou plier complètement, un genou qui gonfle brutalement, une sensation d’instabilité ou une fièvre associée.
Ce sont ces signaux qui tranchent : quand ils apparaissent, la simple observation ne suffit plus.
La douleur mécanique (liée au mouvement) est typiquement soulagée par le repos et aggravée par l’effort. L’inflammation, elle, réveille la nuit, s’accompagne parfois de raideur matinale, et peut s’étendre à d’autres articulations. Ce qui fait la différence, c’est l’évolution : une douleur qui s’atténue chaque jour est rassurante. Mais un genou qui gonfle, se déforme, ou ne supporte plus le poids du corps appelle un examen sans tarder.
Rien ne vaut le repos au départ. Stopper l’activité qui a déclenché la gêne, surélever la jambe, appliquer de la glace par périodes courtes, autant de gestes simples qui limitent l’aggravation. Porter une genouillère, éviter les escaliers ou les positions accroupies permet d’épargner l’articulation le temps qu’elle récupère.
L’alimentation, l’hydratation, la gestion du poids jouent aussi leur rôle sur la santé du genou à moyen terme.
Voici la liste des réflexes à garder en tête pour un mal au genou quand on le plie et déplie :
Le vrai secret reste l’écoute de la douleur. Si l’articulation ne retrouve pas sa souplesse au bout de quelques jours, ou si l’inconfort devient handicapant, il faut changer de stratégie : une consultation, un bilan d’imagerie, ou des séances de rééducation s’imposent parfois.