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A la veille de la journée mondiale de lutte contre la tuberculose, la France n’annonce aucun engagement financier pour le Fonds mondial

Logos 2016 A Lyon, le 23 mars

 

Le président de la République a lancé ce 23 mars la commission de haut-niveau des Nations Unies sur l’emploi en santé et la croissance économique que la France co-préside avec l’Afrique du Sud. Mais si la France s’affiche comme second contributeur mondial de l’aide en santé, elle peine à s’engager financièrement pour les années à venir.

 

« Si cette co-présidence et la présence de François Hollande malgré une actualité chargée sont des signes de l’importance donnée à la santé dans la politique extérieure de la France, nous restons inquiets quant au niveau des financements qui seront alloués à la santé mondiale.» selon Bruno Rivalan d’Action Santé Mondiale, présent à Lyon. A la veille de la journée mondiale de lutte contre la tuberculose, le président de la République a souligné l’importance de lutter contre les fléaux sanitaires dont la tuberculose qui est en réémergence sous sa forme résistante aux médicaments. La tuberculose infecte chaque année plus de 9,6 millions de personnes et en tue 1,5 million. Il a aussi rappelé que la France a investi 360 millions d’euros par an dans le Fonds mondial mais n’a donné aucune indication sur le niveau d’engagement de la France pour les années à venir.

 

« La France rappelle à juste titre qu’elle a contribué largement au financement du Fonds mondial depuis sa création mais la lutte contre la tuberculose et les autres pandémies va se jouer dans les années à venir, déclare Friederike Röder de ONE. La question de l’engagement futur de la France reste encore ouverte. Nous attendons qu’elle annonce au plus vite un renouvellement de son engagement d’au moins 1 ,08 milliard d’euros en soutien au Fonds mondial pour les trois prochaines années.»

 

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme fournit près de 80% des financements extérieurs alloués à la lutte contre la tuberculose et est un outil indispensable vers la fin des trois pandémies d’ici 2030.

 

En septembre prochain, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme tiendra sa cinquième conférence de reconstitution de ses ressources pour la période 2017-2019 et a appelé ses bailleurs à lever environ 12 milliards d’euros qui lui permettront de sauver plus de 8 millions de vies et éviter 300 millions de nouvelles infections.

 

Les associations demandent à la France de renouveler son engagement au minimum de 1,08 milliard d’euros sur trois ans au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

 

« L’aide publique au développement de la France stagne depuis plusieurs années. Des engagements financiers additionnels significatifs, par une augmentation des crédits budgétaires et une taxe sur les transactions financières ambitieuse, doivent accompagner ces déclarations politiques afin d’assurer un accès universel à des services de santé de qualité » selon Sandra Lhote d’Oxfam France.

Pourquoi la France doit continuer à investir dans le Fonds mondial ?

1. Un engagement de longue date contre les trois pandémies La France a toujours été très engagée et reconnue dans la lutte contre les pandémies : elle a un rôle important depuis les débuts de la recherche contre la tuberculose (découverte du BCG), contre le sida (Prix Nobel de médecine pour la découverte du virus) et l’accès des malades des pays en développement aux traitements. Lire l'article

Qu’a accompli le Fonds Mondial depuis sa création et quelle est son ambition pour 2017-2019 ?

Investir dans le Fonds mondial c’est : 1.Favoriser l’accès universel à la prévention, aux traitements et aux soins Depuis 2002
  • 8,1 millions de personnes sous traitement antirétroviral contre le VIH
  • 13,2 millions de personnes ont reçu un traitement antituberculeux
  • 548 millions de moustiquaires distribuées par les programmes antipaludiques
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A la faveur de l’été, le Gouvernement coupe dans la santé mondiale

Paris, le 29 juillet 2015 – Le Collectif Santé 2015 avait interpellé François Hollande sur la politique de la France en matière de santé mondiale. Afin de lever certaines zones d’ombre du courrier de réponse le Collectif a rencontré ses équipes en début de semaine. Si les discours se sont voulus rassurants, les coupes budgétaires pour la santé mondiale se confirment. La lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, et la santé des femmes et des enfants au Sahel seraient directement touchées. La santé mondiale, une priorité de l’aide française au développement, vraiment ? Lire l'article

Pour une meilleure intégration des droits en matière de santé sexuelle et reproductive et de la nutrition dans le continuum des soins

Récemment l’évaluation conjointe des interventions du MAEDI et de l’AFD en matière de santé maternelle et infantile pour mettre en œuvre des engagements pris par la France à Muskoka a souligné le manque de prise en compte des droits en matière de santé sexuelle et reproductive et de la nutrition dans les projets. Afin d’améliorer l’efficacité et les résultats des prochaines dépenses en santé de la France, le Collectif Santé 2015 recommande de considérer l’ensemble des composantes du continum de soins pour assurer l’exercice des droits sexuels et reproductifs et l’accès aux services de santé.   Lire l'article

Fin de l’initiative Muskoka : Quels financements pour la santé des femmes et des enfants au-delà de 2015?

Lors du récent sommet en Allemagne, les Etats du G7 ont décidé de ne pas renouveler l’initiative de Muskoka alors que d’immenses défis demeurent pour garantir l’accès des femmes et des enfants à des soins de santé de qualité. A ce jour, la France n’a pas non plus annoncé d’engagement contraignant et multi-annuel garantissant la poursuite et la consolidation des investissements ; depuis 2010, elle consacrait chaque année 48 millions d’euros via le canal bilatéral et 52 millions d’euros via le canal multilatéral. Cela représentait la principale source de financement de l’aide française pour la santé des femmes et des enfants. L’aide publique au développement française baisse et les subventions sont les premières touchées. Dans ce contexte, nous craignons un recul des ambitions de la France qui ne sera plus capable de financer la santé des femmes et des enfants au même niveau qu’en 2010-2015. Le Collectif Santé 2015 demande au gouvernement français de sécuriser ces financements à hauteur de 100 millions d’euros par an et de prendre un engagement multi-annuel pour pérenniser les impacts des programmes. Partie 1 : Pour une meilleure intégration des droits  en matière de santé sexuelle et reproductive (DSSR) et de la nutrition dans le continuum des soins

Entretiens de Bill Gates avec le Président de la République et le Ministre des affaires étrangères et du développement international : Réaction du Collectif Santé 2015

Le 25 juin, François Hollande et Laurent Fabius ont rencontré Bill Gates pour échanger sur les enjeux de lutte contre la pauvreté et contre le changement climatique. Les organisations membres du Collectif Santé 2015 saluent le fait que la santé ait été mise à l’ordre du jour de ces deux réunions. Bill Gates s’est rendu à Paris pour signer une convention tripartite de 100 millions d’euros avec l’Agence française de développement et Gavi, l’alliance des vaccins. C’est la première fois que la France a recours aux prêts, et non aux dons, pour financer un fonds multilatéral de santé. Lire l'article